Discours sur l’Etat de l’Union : une Europe plus que jamais désunie
Ce mercredi 13 septembre, Jean-Claude Juncker l’ineffable président de la Commission européenne, a gratifié le parlement européen d’un long discours sur l’État de l’Union, exercice emprunté aux États-Unis. Il a ainsi pu dérouler le programme de son institution pour la dernière année de plein exercice.
Force est de constater que le paysage européen n’est pas reluisant et que les actions proposées par le président de la Commission sont en total décalage avec les légitimes aspirations des peuples. D’Union en effet, il n’y a quasiment plus. Les pays du sud désespèrent de gérer les flux de clandestins seuls, les pays de l’est refusent logiquement d’accueillir un facteur de désordre sur leur sol, l’Allemagne donne le tempo de cette politique immigrationniste et la France n’en peut mais. Quant au Royaume-Uni, il largue ses amarres et prépare une politique migratoire souveraine.
Jean-Claude Juncker, pourtant bien conscient de la situation actuelle, a fustigé les pays de l’est, s’est félicité que l’Union européenne accueille plus de réfugiés que les Etats-Unis ou le Canada, n’a pas souhaité fermer définitivement la porte à la Turquie et n’a pas eu un mot pour les victimes des attentats terroristes de cette année. À croire que le siège de la Commission se trouve sur une autre planète.
Nous voyons donc une Union européenne se disloquer sous les coups de boutoir d’une politique immigrationniste suicidaire et des dirigeants européens aveuglés psalmodiant « plus d’Europe, plus d’Europe ». Si l’Union doit mourir, il faut pourtant que l’Europe, elle, survive. Et pour ce faire la priorité numéro un est de stopper ces vagues de clandestins ; soyons certains que ni la droite ni la gauche européistes ne sont à la hauteur de l’enjeu.
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